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Mélanie Davis Psychologue Clinicienne et Psychothérapeute diplômée d’état de l’université de Toulouse 2 Jean-Jaurès

Psychologue en cabinet du lundi au vendredi de 9h00 à 18h30

67 Place du Foirail 65000 Tarbes

J’accompagne exclusivement les adultes avec une approche éclectique, orientée principalement TCC.

Numéro Adéli : 319331849
Numéro de Siret : 87993191300013

Pour les adultes :

– Troubles anxieux : Phobies spécifiques, anxiété sociale, trouble panique, trouble anxieux généralisé, Toc. 
Dépression légère à modérée
Estime de soi

Pour les parents ou futurs parents :

Les problématiques inhérentes à la maternité – paternité qui couvrent la période périnatale, c’est-à-dire de l’envie de conception de l’enfant aux environs d’un an de celui-ci.
Lorsque l’on prend la décision de devenir parent, on fait face à de nombreux remaniements psychologiques qui peuvent nécessiter un suivi pour vivre la grossesse plus sereinement et mieux préparer la venue du nouvel enfant . C’est souvent le moment adéquat pour tenter de répondre aux nombreuses questions que l’on se pose.

Le Burn-out parental : qu’est ce que c’est ?

Le burn-out a d’abord été étudié dans le domaine professionnel chez les individus dans leur relation à leur travail. D’abord utilisé pour qualifier l’état de santé mentale des professionnels accompagnant des personnes en souffrance (Freudenberger, 1974 ; Maslach, 1976), le terme burn-out est finalement admis pour qualifier l’état d’épuisement d’une personne, causé par un stress éprouvé au travail, quel que soit la profession (Pines & Aronson, 1988).

Pour Guéritault (2004), les activités quotidiennes, le manque de soutien social et la surcharge de travail conduisent à la première phase de l’épuisement émotionnel et physique. Le maintien du stress entraînera donc la mère dans la deuxième phase du burn-out : la distanciation ou la dépersonnalisation qui se traduit par une attitude négative et détachée envers la relation à autrui. le détachement dans les relations. Cela va l’amener à se couper de ses affects.  Enfin, la troisième phase, l’accomplissement personnel conduira la personne à perdre confiance en elle et en ce qu’elle fait.

Pour Mikolajczak, Brianda, Avalosse et Roskam, (2018), ces trois phases sont constituantes de l’épuisement parental, défini comme étant un syndrome spécifique résultant d’une exposition durable au stress parental chronique.

Des faibles capacités de gestion du stress et le perfectionnisme permettent de prédire l’épuisement des parents (Roskam et Mikolajczak, 2018).

Une autre étude montre que le fait de surinvestir le rôle de la maternité sur une longue période, avec une anticipation et une réaction à tous les souhaits de l’enfant qui repose sur un désir de perfection, un sentiment de pression personnelle et une tendance à anticiper l’avenir de l’enfant serait un autre facteur de risque important (Hubert et Aujoulat, 2018).

Enfin, Les facteurs les plus en lien avec le burn-out maternel sont le fait de ne pas avoir d’activité professionnelle, le fait d’éprouver des difficultés financières, un faible sentiment de compétence parentale et une symptomatologie dépressive importante.

 

Accompagnement des parents d’enfant(s) ayant un trouble du spectre de l’autisme (soutien à la parentalité)

La prévalence de l’autisme a évolué parallèlement à sa définition qui s’est étendue ces dernières années (Elsabbagh et al., 2012). Selon Chamak, (2019) cela a un impact sur les représentations parentales dans la mesure où les prises en charge ne font pas consensus. Les parents étant les 1ers à constater les particularités de leur enfant (HAS, 2019), ils contribuent de manière importante à l’évolution de leur enfant.

De nombreuses études s’intéressent aux principales difficultés rencontrées par les parents. Elles concernent principalement les troubles du comportement de l’enfant (Hatta, Derôme, De Mol et Gabriel, 2019), les troubles du sommeil, l’agitation, les cris, les stéréotypies, parfois de l’automutilation, une importante sélectivité alimentaire et des crises d’épilepsie.

Les facteurs principaux ayant un impact sur le bien être des parents sont : la diversité des degrés impliquant une autonomie variable, l’errance de diagnostic pour certains enfants ou encore la privation de structure et d’interventions adaptées pour certaines familles (Cappe, Wolff, Bobet et Adrien, 2012).

Ces difficultés conduisent à une importante détresse psychologique chez les parents, et en particulier chez les mères (Bromley, Hare, Davison et Emerson, 2004 ; Courcy et Des Rivières-Pigeon, 2013), des dysfonctionnements familiaux, une moindre satisfaction conjugale (Gau et al., 2012 ; Hartley, DaWalt et Schultz, 2017), un niveau de stress parental très élevé et enfin des répercussions importantes sur l’emploi des mères (Nes et al., 2014).

De nombreux auteurs ont démontré le caractère indispensable de la prise en charge familiale dans le cadre de l’autisme. Goussot, Auxiette et Chambres (2012) en travaillant sur la qualité de vie via le soutien social perçu, l’isolement, le sentiment de compétence parentale et les stratégies de coping centrées sur la résolution de problème.

Pour Rattaz, Alcaraz-Darrou et Baghdadli (2016) le niveau de stress est plus élevé chez les parents ayant deux enfants. Le niveau de stress des parents d’enfants TSA est supérieur aux parents d’enfants ayant un autre handicap, en raison de la lourdeur des soins quotidiens, les difficultés financières, les contraintes familiales, sociales et professionnelles.